Le galop en cercle soumet le membre antérieur interne à énormément de stress. Les articulations du coude, du carpe, du boulet, les interphalangiennes et l’appareil podotrochléaire (os, ligaments et tendons à l'intérieur du pied) sont particulièrement concernés lors de la propulsion pendant la phase d’appui . L’épaule qui effectue le plus grand travail est celle du membre extérieur au cercle. Il ne s’agit pas de mouvements artificiels ou exagérés, mais lorsque l’entraînement et la compétition impliquent de longues périodes au galop, et à la même main, l'application répétée de stress sur ces articulations peut être trop élevée, notamment chez un jeune cheval au début de la formation
D’un point de vue biomécanique, l’exécution de cette figure applique des forces de torsion et de compression sur les membres postérieurs tandis que les antérieurs fournissent la force motrice. La colonne vertébrale est soumise à des efforts de flexion et tous les muscles du dos et de l’encolure sont impliqués. Au niveau des membres pelviens, le postérieur intérieur, qui est le pivot de rotation, subit la majeure partie des forces de torsion et de compression. Toute les articulations sont stimulées et notamment la partie distale du membre qui doit maintenir le pied fixe et le plus immobile possible au sol. Les membres thoraciques fournissent l’impulsion de rotation et les mouvements d’abduction et d‘adduction sont d’une amplitude exagérée. Ainsi les muscles scapulaires et pectoraux et les articulations de l’épaule et du carpe sont particulièrement stimulés.
La position des membres pelviens sous le corps et surtout la répétition de l’exercice à l’entraînement constituent un stress considérable. Le dos, la région pelvienne et la hanche sont significativement fléchis, les grassets et les jarrets sont en extension tandis que les boulets et les articulations interphalangiennes sont soumis à une force de flexion due au mouvement de glissement/freinage. Cette situation non physiologique contraint très fortement les articulations, les tendons et les ligaments des membres postérieurs (notamment l’appareil réciproque du membre postérieur) et du dos.
Bien qu’elles soient moins intenses les contraintes mécaniques dues à l’exécution de cette manœuvre se rapportent aux mêmes formations anatomiques que celles impliquées dans le sliding stop. En revanche, l’effort musculaire y est plus important que les forces de compression. C’est un travail plus lent mais tout aussi intense car il s’agit de tirer le corps vers la jambe par opposition à ce qui se produit lors du sliding stop.
C’est un demi-tour en prenant appui sur les postérieurs. Le mouvement doit être effectué en un seul temps et le cheval doit repartir au galop en s’inscrivant dans la trajectoire du stop qui a précédé. Les formations anatomiques concernées lors de l’exécution de cette figure sont les mêmes que celles qui interviennent lors des sliding stop et des spins.
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