Lors d’une partie de polo, le cheval aura à exécuter beaucoup d’arrêts brutaux, de départs fulgurants et des virages à 180 degrés suivant les changements de directions de la balle sur le terrain.
Il aura aussi à pallier les déséquilibres de son cavalier occupé à frapper la balle au ras du sol.
Son port de tête est haut dû à son harnachement, ce qui incite les muscles propulseurs à travailler avec un plus grand embrasement sous le cheval et avoir par le fait même une plus grande force de propulsion et une vitesse accrue, essentielles pour parcourir le terrain de jeu quelques centaines de mètres.
Les ligaments et tendons sont fortement exposés à des forces de tension, torsion et pression lors des ``stop and go`` et virages rapides.
Le dos est violemment sollicité lorsque son cavalier se penche et s’élance pour frapper la balle.
L’encolure et la nuque et la bouche du cheval sont assaillis lors d’arrêts brusques par le cavalier qui tire sur les rênes.
Les propulseurs son énormément engagés lors d’accélération pour rejoindre la balle en premier.
Pour le cheval de polo, il est important de prendre soins des tendons et ligaments des quatre membres ainsi que leurs articulations . Ces structures sont très sollicitées par les changements de direction brusques et les variations d’allures brutales.
Les articulations comme les jarrets, les boulets, les phalanges et les tarses sont à préparer afin de les aider à résister aux tensions très intenses imposées par la discipline.
Ensuite, il faut s’occuper du dos et de la cage thoracique. Les muscles costaux, dorsaux et abdominaux subissent d’énormes pressions dans toutes les directions, soit par le poids du cavalier, soit par les virages brusques, ou les deux en même temps.
Il faut par la suite s’occuper de toute l’encolure, de la nuque jusqu’aux pectoraux, pour soulager les muscles sollicités par le haut port de tête, les changements soudains de directions et les arrêts brusques.
Pour l'arrière main, il faudra préparer les muscles propulseurs à répondre à des départs explosifs.
Pour finir, la bouche sera à travailler puisque souvent malmenée par le cavalier dans l’effervescence du jeu.
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